Gravure : Sophie Sirot

 

sirotSophie Sirot, le souffle d’impressions intemporelles.

« Elle a, depuis son enfance, été attirée par le dessin et la peinture.
C’est le voyage et le cadre de vie de plusieurs étapes qui firent partie de l’apprentissage. Celui de la couleur, qu’elle trouva lors d’un séjour de près de quatre années en Afrique de l’Ouest.
Celui de la lumière, à son retour à Belle-Île-en-Mer, lieu d’enfance où elle s’installe durant trois années. 
Dans ses cheminements, Sophie fit un jour la découverte au musée Daubigny d’Auvers-sur-Oise, au printemps 1999, d’oeuvres d’un grand artiste de la gravure, Philippe Mohlitz. 
Elle n’eut alors de cesse de découvrir un lieu d’enseignement, qui se précisa lors de la visite d’un salon du livre à la Porte de Versailles où elle découvrit, parmi les exposants, le stand de l’un des hauts lieux de la gravure francilienne.
À l’automne de cette même année, elle se retrouvait ainsi dans l’atelier de l’Estampe de Chaville.  Une véritable passion naissait et, dix ans après, paraissait son premier recueil de gravures.
Fait paradoxal, pour Sophie qui adore les couleurs, ses épreuves gravées sont monochromes. 
Monochromes ? Enfin presque, car elle y ajoute localement une touche originale, celle à la main d’un rehaut d’encre rouge. Une couleur qui a intellectuellement ses ambiguïtés, mais qui est plus considérée comme celle de la passion, de la sensualité et de l’amour.
L’oeuvre de Sophie Sirot, qu’elle soit peintre ou graveur, enchante avec la même force. Il y a une correspondance intime entre elles, une même vibration, cette petite musique de l’âme qui lui sied si bien.
Ses images sont emplies de vie, de gens qui passent, regardent ou se joignent. »
 
Gérard Robin
Art Puissance 7

 

Sophie Sirot est née à Paris en 1950.
En 1968, elle prépare l’École Supérieure d’Arts Graphiques (ESAG) Met de Penninghen à Paris.
De 1970 à 1974, ses voyages en Afrique – Côte d’Ivoire, Sénégal et Burkina Faso –, lui permettent de découvrir la richesse des couleurs vives.
Après son retour en France en 1976, la Galerie Naïfs et Primitifs la présente à Paris, Bordeaux, Grenoble, en Suisse, à New York et Yokohama.
Les expositions se succèdent : Bruxelles, Galerie de l'Insolite – Dinard, Galerie Gay – Washington, Galerie de l'Ejumeau.
Ensuite au Canada, en Allemagne et Pologne.
En 1979 : Licence en arts plastiques et maîtrise d’histoire de l’art
En 1991 : Réalisation du premier carton (sur six) de tapisseries pour la manufacture Saint-Jean d’Aubusson (23)
De 1995 à 2007 : Edition, au Japon, de calendriers de prestige sous la direction de « Cartes d'Art »
En 1998 : Première monographie, « Sophie Sirot, de Belle-Île et d’ailleurs », préface de Jean-Marie Fonteneau,
Conservateur du Musée historique de la Citadelle Vauban de Belle-Île en Mer, Editions Palantines, Quimper (29)
Exposition « La France au Japon », Yokohama
En 1999 : Entre à l’atelier de gravure « L’Estampe de Chaville » (92), dont les maîtres sont André Bongibault et Christos Santamouris
Insertion dans le Bénézit
En 2002 : Création d’une première collection, « La mer pavoisée », pour les Emaux de Longwy (54)
En 2003 : Invitée en Section Gravure par Bernard Vercruyce
En 2004 : Création d’une deuxième collection, « Les Florentines », pour les Emaux de Longwy (54)
Sociétaire de la Société Nationale des Beaux-arts (SNBA)
En 2005 : Médaille d’argent de la SNBA
En 2006 : Présidente de la section Gravure de la SNBA jusqu’au printemps 2019
En 2009 : Publication du premier catalogue de gravures
En 2011 : Deuxième monographie, « S. Sirot », texte français / anglais de Lisa Damon, Editions Fragments International, Paris (75)
En 2013 : Publication du second catalogue de gravures
En 2018 : Publication du troisième catalogue de gravures, préfacé par Gérard Robin, Art Puissance 7 Events

 

http://sirot.sophie.free.fr/
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